Depuis l’enfance Richard Devoyer a toujours aimé ramasser les brindilles, les bouts de racines, les souches au cours de ses promenades, avec l’idée « d’en faire quelque chose », de créer à partir de ces matériaux bruts.
Après une formation d’armurier où il apprend le travail du bois, il met au point plusieurs procédés pour transformer ses trouvailles en véritables bijoux.
Entre ses mains, une fois décapées, assemblées, laquées, les radicelles deviennent des diadèmes de corail, les pommes de pin boucles d’oreille ou broches sophistiquées. Jamais à court d’idées dans la recherche de nouveaux matériaux d’ornements, Richard Devoyer a déposé un brevet pour des ceintures entièrement en bois et a mis au point une technique unique de décorations du tissu avec de la résine. Après avoir retenu l’attention de Christian Lacroix, les parures végétales de Richard Devoyer enchaînent les défilés. D’une incroyable légèreté, elles tiennent autant du bijou que de la sculpture minimaliste. Petit à petit, les stylistes lui transmettent leurs projets afin qu’il les réalise comme ce sac à main taillé dans un bloc de cyprès pour Ungaro ou ce plastron de robe de mariée en bruyère. « Il y a une émulation, ils me font faire des choses auxquelles je n’aurais forcément pensé, c’est passionnant ! » Jamais à court d’idées dans la recherche de nouveaux matériaux d’ornements, Richard Devoyer a déposé un brevet pour des ceintures entièrement en bois et a mis au point une technique unique de décorations du tissu avec de la résine.
Alors à l’avenir regardez bien Laetitia Casta, si vous remarquez une racine dans ses cheveux, c’est qu’il est passé par là…
« Au départ j’ai fait ça pour m’amuser. Il y avait quelque chose de magique et d’un peu décalé à voir une chose qui sort du fond des bois portée par un manequin. »